« Renforcement des capacités des organisations et associations féminines et création d’un mouvement fort de femmes pour la paix et la sécurité au Sahel ». C’est le thème de l’atelier porté par l’Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant (AMSME) sous l’égide du Ministère mauritanienne de l’Action, sociale, de l’enfance et de la famille (MASEF) avec le soutien financier d’ONU Femmes et des Pays-Bas.

Du 16 au 18 janvier 2025, plusieurs dizaines de femmes leaders, des défenseurs des droits humains, des experts en genre, paix et sécurité en plus des acteurs engagés ont participé à cet atelier tenu à Nouakchott, afin de définir des actions concrètes précisées sur la Résolution 1325 des Nations Unies. Les résultats des assises de cet atelier visent à renforcer le rôle des femmes dans la promotion de la paix et de la sécurité dans le Sahel.

Les principaux objectifs des discussions, travaux, présentations et projections présentés au cours des assises sont : mobilisation des femmes leaders, des défenseurs des droits humains et d’experts en genre, paix et sécurité, élaboration d’un plan stratégique pour amplifier la voix des femmes dans le processus de paix et de sécurité au Sahel, des échanges constructifs et renforcement des réseaux pour un plaidoyer efficace et un pas décisif pour la paix et l’égalité. Pour rappel, les résultats des travaux de groupe ont été présentés par des rapporteurs et discutés par les participants.

Selon la présidente de l’AMSME, Mme Zeinebou Taleb Moussa, cet atelier marque une étape importante dans la mobilisation des femmes pour un avenir où leurs droits sont au centre des décisions.

Soulignons qu’il a été question au cours des travaux de cette rencontre de discuter des voies et moyens pour relever les défis liés à la paix et à la sécurité dans les zones frontalières dans le cadre du projet notamment les deux Hodhs, le Gorgol et Tiris Zemmour. Et, un plan de plaidoyer adapté sera élaboré suivant le contexte national et local. Il renforcera l’engagement des organisations de femmes à vulgariser et à mettre en œuvre la résolution du Conseil de sécurité en question, tout en développant des mécanismes de suivi de l’évaluation de l’impact des activités de plaidoyer.

Etaient présents au lancement de cet atelier les autorités administratives de Nouakchott-Ouest, le Secrétaire Général du Ministère de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Famille, M. Hamoudi Cheikhna Ali, la Représentante de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies, Mme Leila Peters-Yahya et le Consul du Royaume des Pays-Bas à Nouakchott, SE Nabil Hajjar.

Par Aboubakrine Sidi