
Dans l’objectif de promouvoir la santé de la reproduction, en partenariat avec le Commissariat aux droits de l’homme à l’Action humanitaire et aux relations avec la société civile ( CDHAHRSC) , l’Association Mauritanienne pour la promotion des droits de l’homme (AMPDH) a organisé, jeudi 16 janvier 2025, dans la salle des organisations de la société civile le lancement des journées de sensibilisation sur la loi n°25-2017 du 15 novembre 2017, sur la santé de la reproduction, afin de sensibiliser, d’éduquer et d’informer les populations sur les droits et devoirs sur la santé de reproduction.
Etaient présents à cette cérémonie, le maire adjoint de la commune d’Arafat, M. Mohamed El Mokhtar Bouh, Me Diallo Moctar Point focal des OSC en Mauritanie, des présidents et représentants d’organisations et d’associations de la société civile, des infirmiers, des sages-femmes, des journalistes et un grand public de jeunes membres de l’AMPDH.
A l’entame de son propos, le maire de la commune d’Arafat a remercié le président de l’ONG AMPDH, M.Moussa Gawi, pour ce thème qui vise à informer les citoyens en particulier les femmes et les filles sur la santé de la reproduction. Ajoutant que les présidents et responsables des OSC sont influents et jouent un rôle important dans l’éducation, la sensibilisation et l’information des personnes.
Il a appelé les leaders du monde associatif à s’unir pour faire des sujets importants entre autres la santé, l’éducation, la citoyenneté, une affaire de tous.
Pour sa part, Me Diallo Moctar, Point focal de la société civile, a déclaré dans un mot que cette activité va renforcer les compétences et les capacités en matière de droits et devoirs des citoyens des citoyens sur la santé reproductive. Rappelant que la loi n°25-2017 promeut le droit à la santé sexuelle et reproduction. « Je demande à l’assistance composée majoritairement de femmes, filles et de jeunes à faire de ces journées de sensibilisation une affaire de tous » a-t-il dit.
"Cette journée est une occasion d'échanger sur les droits et devoirs à la santé reproduction qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie des couches de la populations surtout les plus vulnérables", précise Me Diallo.
Quant au président de l’AMPDH, M.Moussa Gawi, il a salué le partenariat avec le Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et en relation avec la société civile. Soulignant que le commissariat aux droits est un partenaire qui accompagne afin de promouvoir la santé reproductive qui est un moteur qui participe à la santé en général. Il a rappelé que la santé de la mère et de l’enfant est une préoccupation du commissariat aux droits. Car, dit-il, la santé est un droit et le commissariat aux droits de l'homme veille sur les droits de l’homme.
Selon Moussa Gawi, la loi 25-2017, est un signal fort pour accompagner et encourager la santé de la reproduction. La vulgarisation et la sensibilisation de cette loi doivent prendre des allures pour encourager les mamans, les jeunes filles et les hommes.
Des participants ont dans des interventions évoqué l’importance de la santé reproductive. Ils ont affirmé que « le droit à la santé de la reproduction est un droit universel fondamental garanti à tout être humain, tout au long de sa vie. Aucun individu ne peut être privé de ce droit ».
Durant cinq jours, les équipes chargées de cette campagne de sensibilisation, d’information, d’éducation organiseront des séances de discussions dans les différents quartiers de la commune d’Arafat dans la wilaya de Nouakchott-Sud. Ils vont parler des soins et prestations de services de santé de la reproduction comprennent notamment : la santé de la femme, la consultation, la maternité à moindre risque, la prise en charge des maladies des femmes, l’alimentation de l’enfant, la vaccination, la prise en charge des maladies courantes, la santé de l’enfant, la prise en charge de la santé des enfants de 0 à 9 ans, la santé des jeunes.
Aboubakrine Sidi






