Personnalité admirée et respectée par l’ensemble, Zeinebou Taleb Moussa, est une militante des droits de la femme, de la fille et de l’enfant de classe exceptionnelle. Ce portrait retrace le parcours de cette femme. Il revient ensuite sur ses qualités d’activiste des droits humains compétente et engagée. Ce portrait présente enfin l’engagement sans faille de la présidente de l’ONG AMSME à servir les victimes de la violence et les couches défavorisées.

Son engagement au service de la mère et de l’enfant l’a conduit à occuper diverses fonctions dans des organisations nationales et internationales. Aussi présidente et fondatrice de l’ONG Association mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant. D’ailleurs, fondatrice et responsable du premier Centre El wafa créé en 2001 pour la prise en charge des femmes et des enfants victimes de violences sexuelles.

En 2007, Zeinebou Taleb Moussa, était candidate au prix international RITA par UNFPA. En 2017, elle a été nommée femme du courage par l’Ambassade des USA. Elle s’est présentée en 2019 d’abord pour le prix international du parlement européen sur l’ouverture d’esprit puis elle a été élue présidente d’une coalition d’organisations de la société civile pour le GFF.

Participante active à la mise en place d’observatoires des droits des femmes et des filles dans plusieurs pays entre autres le Maroc, la Tunisie, la Malaisie. Mme Zeinebou Taleb Moussa, fut successivement membre de plusieurs mouvements mondiaux en faveur des droits des femmes et des enfants, du conseil d’Orientation de l’instance nationale sur la traite des personnes et le trafic humain, de l’observatoire des droits des femmes et des filles, au comité des nations unies pour les droits de l’enfant.

Elle fut, également, membre du Mécanisme de prévention de la torture e de la commission nationale des droits de l’homme. Elle était aussi conseillère du Fonds Mondial pour les femmes en Mauritanie puis du Fonds UAF (Urgent Action Fund for Women Human Rights Africa) en Mauritanie.

Ce parcours riche et exemplaire montre en définitive que Mme Zeinebou Taleb Moussa a accompli sa mission et a contribué grandement au développement de son pays et des ensembles démunis.

Son engagement à servir les couches les plus vulnérables lui a d’ailleurs valu d’être respectée et aimée par les populations, ses sœurs de la société civile et dans différentes sphères.

 A tout prendre, cette dame est décrite comme une personne aimable, courtoise et toujours prête à servir ses semblables. Pour preuve, une femme ayant été victime d’une violence a déclaré qu’elle l’admire pour son caractère pointilleux en ce qui concerne l’assistance sociale et économique, et surtout pour sa générosité, sa sérénité, son altruisme envers ses voisins. C’est une femme que j’admire et respecte beaucoup pour ses qualités humaines, a-t-elle ajouté.

Dans la même veine, une jeune fille raconte : « Maman Zeinebou est une femme au cœur pur, sincère dans ses relations avec les autres, toujours souriante et prête à aider et assister les autres ». En vérité, déclare-t-elle, « Mme Zeinebou est une femme, humble, accessible et très ouverte au vu de ses relations avec les personnes surtout les femmes, les filles et les enfants en difficulté ». « C’est une amie, une sœur pour certaines et une maman, un papa pour les autres, en l’occurrence les victimes des violences, de la faim, des maladies, de la marginalisation » a-t-elle conclu.

En somme, dira, une militante des droits de la femme et de la fille, la nomination de Mme Zeinebou Taleb Moussa à la tête de l’Observatoire national des droits de la femme et de la fille (ONDFF) par le Président de la République, M.Mohamed Cheikh El Ghazouani, « c’est choisir une personnalité compétente et engagée pour la promotion des droits de la femme et de la fille ».

Pour rappel, le mardi dernier, plusieurs femmes présidentes, responsables et militantes des organisations de la société civile féminines ont plaidé au cours d'une conférence de presse organisée à Nouakchott, pour la nomination de Mme Zeinebou Taleb Moussa pour sa nomination à la tête de l'ONDFF. Etaient présents à cette rencontre, des hommes militants des droits humains.

Par Aboubakrine SIDI