Les médias américains ont rapporté que l'administration du président américain Donald Trump envisage de cibler les citoyens de 43 pays au maximum dans le cadre d'une interdiction de voyager aux États-Unis, dont la Mauritanie.

Le New York Times a rapporté samedi, citant des responsables américains informés, que la nouvelle interdiction de voyager serait plus étendue que les restrictions imposées lors du premier mandat de Trump, notant que la nouvelle liste avait été préparée par le Département d'État, et qu'elle était susceptible d'être modifiée.

Dans la poursuite de l’exécution du plan d’action de lutte contre l'émigration irrégulière, la brigade territoriale de la gendarmerie de Fimela, appuyée par l’escadron de surveillance et d'intervention (ESI) de Fatick, a procédé, le vendredi 14 mars 2025, à l’interpellation de 173 candidats à l'émigration, dont 30 femmes, a appris Seneweb du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Deux pirogues et une importante quantité de carburant pour moteur hors-bord ont également été saisies. 

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a approuvé l'activation d'une force de réserve pour lutter contre le terrorisme et les défis sécuritaires communs dans la région.

L'activation de la force a été annoncée lors du 43e sommet des chefs d'état-major des pays du groupe, qui a débuté le 11 mars à Abuja et a duré trois jours.

La décision d'activer la force de réserve chargée du terrorisme a été prise en application des recommandations et propositions présentées au groupe en août 2024.

Le ministère de l’Énergie et du Pétrole a annoncé la fin de la fuite de bulles de gaz dans le champ de « Tortue Ahmeyim », partagé avec le Sénégal.

Le ministère a déclaré dans un communiqué que le processus de colmatage de la fuite avait eu lieu hier soir, en descendant et en installant l’équipement technique LRP et en le fixant à la tête du puits, confirmant que « la fuite a été complètement arrêtée ».

Le ministère a indiqué que les tests et les examens effectués par l’équipe après la fin des travaux l’ont confirmé.

Les autorités sénégalaises sont inquiètes et s’indignent des conditions dans lesquelles ses ressortissants migrants ont été expulsés de la Mauritanie voisine ces derniers jours. C’est ce qui ressort d’un rapport parlementaire et de déclarations, mardi 11 mars, de la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, lors d’une plénière de l’Assemblée nationale.

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, a déclaré que la Mauritanie n'est pas "un garde-frontière pour l'Europe" et ne sera "le garde-frontière de personne", ajoutant qu'elle a toujours été, "sans porter atteinte à quiconque, le seul État jaloux du respect de sa souveraineté et de la prise en compte de cela dans ses accords, que ce soit au niveau bilatéral avec la France ou l'Espagne, ou au niveau multilatéral avec l'Union européenne".

L'Observatoire mauritanien pour la justice et l'égalité a déclaré qu'il suivait avec une attention et une rigueur particulières les déclarations hostiles et provocatrices du député sénégalais Guy Marius Sagna, du parti au pouvoir. Ces déclarations constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Mauritanie, par le biais d'allégations fabriquées de toutes pièces concernant l'expulsion de migrants.

La ministre de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères sénégalaise, Yassine Fall, a déclaré que les autorités de son pays ont exprimé à leurs homologues mauritaniens leurs regrets concernant "le traitement inhumain réservé aux personnes arrêtées par les autorités mauritaniennes et renvoyées de force dans leurs pays d'origine".

Les autorités maliennes de la ville de Nouara ont convoqué les auteurs des émeutes contre les commerces mauritaniens pour les interroger lors d'une réunion élargie à laquelle ont été invités des responsables de la Fédération des commerçants mauritaniens.

Le président de la Fédération des commerçants, Islem Ould Aouake, a déclaré dans un enregistrement que les personnes arrêtées avaient parlé des harcèlements qu'elles avaient subis de la part des forces de sécurité en Mauritanie avant leur expulsion.

Le passage entre la Mauritanie et le Mali a été interrompu au point de passage de Koki-Zamal, qui est le principal point de passage pour le transport terrestre et le fret entre les deux pays, à la suite des événements survenus dans la région samedi.

Des sources locales ont confirmé qu'environ 50 bus du côté mauritanien attendaient de passer en territoire malien, tandis qu'entre 20 et 30 bus du côté malien se dirigeaient vers la Mauritanie.