
Le ministère de l'Économie et des Finances a annoncé la formation d'une commission chargée d'enquêter sur les circonstances de ce qu'une investisseuse américaine a rapporté concernant son exposition à des "harcèlements et des comportements qui violent les règles de gouvernance, les exigences de l'environnement d'investissement et des actes criminalisés par la loi".
Dans un communiqué, le ministère a déclaré que la commission est chargée "d'examiner toutes les circonstances de cette affaire et de vérifier le processus d'accompagnement des investisseurs, qu'ils soient nationaux ou étrangers, dans le développement de leurs projets de manière à leur assurer la rentabilité souhaitée et à notre pays le développement et la création d'emplois".
Selon le communiqué, cette commission a été tenue de présenter son rapport au plus tard le 11 avril prochain.
Le ministère a affirmé que "ses conclusions seront partagées en toute transparence avec l'opinion publique et que les mesures strictes et décisives qui pourraient en découler seront prises pour renforcer l'attractivité de notre pays pour les investissements étrangers et concrétiser l'approche rigoureuse des autorités publiques dans la lutte contre la corruption et l'assainissement de la chose publique de toutes les impuretés et les comportements répréhensibles".
Le ministère a souligné qu'"il n'y aura aucune tolérance envers quelque forme de corruption, de négligence ou de comportement que ce soit qui porte atteinte à la réputation du pays et aux efforts visant à améliorer son attractivité pour l'investissement".
Une investisseuse américaine du nom de Danielle Seripese avait annoncé le retrait des investissements de sa société en Mauritanie et avait fait état de harcèlement et "d'extorsion par des responsables mauritaniens et de corruption" au sein de l'administration mauritanienne.